Traduction de travail par Yves Cadot de : Kanō Jigorō. « Kōdōkan jūdō no shimei 講道館柔道の使命 (Mission du jūdō Kōdōkan) », Jūdō nenkan 柔道年鑑. Janvier 1925.
Et puis, en se basant simplement sur le nom, on pourrait penser que le principe du jûjutsu se limite à se comporter en fonction de la force adverse mais quand on réfléchit en en observant minutieusement la réalité, cela ne concerne simplement qu’une partie des techniques et, s’il peut nous arriver d’attaquer quand l’autre se tient immobile, il peut aussi arriver que, alors qu’il se retire, on le prenne de vitesse dans sa retraite et l’attaque en le pourchassant. En somme, le jûjutsu consiste à employer tout moyen du moment qu’il est efficace pour atteindre son but. Alors, si on le considère comme technique martiale, on pourra en donner pour définition qu’il s’agit de la technique qui consiste à employer de la manière la plus efficace la force de l’esprit et du corps dans un but d’attaque – défense. Selon cette définition, que l’on utilise un sabre, une lance, ou que l’on soit à mains nues n’est affaire que de circonstances et on doit dire et tout ce qui applique le principe d’emploi le plus efficace de la force de l’esprit et du corps dans un but d’attaque – défense doit être qualifié de jûjutsu en tant que méthode martiale. Si l’on étudie en inférant à partir de ce principe, le kenjutsu est du jûjutsu pratiqué avec un sabre et le sôjutsu du jûjutsu pratiqué avec une lance. |
またただ名称だけからいえば、柔術の理窟は、対手の力に順応して行動するだけのことに止まっているように思われるが、その実際を緻密[ちみつ]に考えてみると、対手の力に順応して行動することは、ただその一部の技に止まるのであって、対手はじっとしている場合にこちらから攻撃することもあれば、対手が退く場合にその退却の速度より一層早く追撃していくようなこともある。要するに、柔術は、その目的を果すために有効であればいかなる手段を用いてもよいというわけになる。そこで柔術を武術として見れば、攻撃防禦を目的として心身の力を最も有効に使用する術であるという定義が下し得られることになる。この定義によれば、剣を用いようと、槍を用いようと、無手でしょうと、それはその時々の便宜の問題で、攻撃防禦を目的として心身の力を最も有効に使用するという理窟の応用さるるものは、ことごとく武術としての柔術であるといわねばならぬ。この理窟を推して論究してみれば、剣術は剣をもって修行する柔術となり、槍術は槍をもって修行する柔術となるのである。 |
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Yves Cadot (29 avril 2021). (jour 182) Mission du jūdō Kōdōkan (2/9). Le dire en corps. Consulté le 21 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/n6br